Le rosé des prés est un très bon champignon comestible qui est assez commun. Il fait partie de la même famille que le champignon de Paris, mais en plus savoureux ! Vu qu’on le trouve dans les champs et les prairies, on le nomme agaric champêtre ou bien encore souris rose. Son nom scientifique est Agaricus campestris, qui signifie l’Agaric qui vient … des champs !
Dans cet article, vous apprendrez :
- Comment reconnaitre le rosé des prés ?
- Quand rechercher le rosé des prés ?
- Où trouver le rosé des près ?
- Les confusions possibles de champignons toxiques et comestibles similaires.
- Et enfin une ouverture sur sa culture.
Classification du rosé des près
- Règne : Fungi
- Division : Basidomycota
- Classe : Agaricomycetes
- Ordre : Agaricales
- Famille : Agaricaceae
- Genre : Agaricus
- Espèce : A. campestris
- Genre : Agaricus
- Famille : Agaricaceae
- Ordre : Agaricales
- Classe : Agaricomycetes
- Division : Basidomycota
Comment reconnaitre le rosé des près ? [ Agaricus campestris ]
C’est un champignon facile à reconnaitre et assez caractéristique. En étant vigilant à la description suivante vous devriez l’identifier assez simplement.
Le chapeau
Le diamètre du chapeau fait environ 4 à 10 cm. De forme globuleuse à son jeune âge, il devient convexe, puis s’étale pour devenir plat à maturité. Sa couleur varie du blanc en passant par le beige claire. Au toucher, sa texture est douce et lisse. Il a également une marge qui recouvre légèrement les lames lorsqu’il est jeune.
Le pied
Le pied fait entre 4 et 10 cm de hauteur pour 1 à 2 cm d’épaisseur. Il est de couleur blanche. Avec la maturation des spores qui se déposent dessus, il prend parfois une couleur légèrement brunâtre.
Il se casse facilement, cela est dû à la forme arrondie des cellules qui le compose. Il est également facilement séparable du chapeau.
On trouve également un anneau mince, non persistant, qui se dégrade rapidement sur le pied. Celui ci prend parfois simplement la forme d’une démarcation membraneuse. Sa texture est duveteuse.
La face intérieure
Sous le chapeau, on trouve des lamelles étroites et serrées. Jeunes, elles sont roses, puis au fur et à mesure de la maturation des spores sous le chapeau, celles ci leurs donnent une couleur brune, qui s’étale du centre, vers les bords extérieurs.
La chair
La chair du rosé des près est épaisse. A la coupe, elle rosit pour ensuite devenir légèrement brune. Sa saveur se rapproche de celle du champignons de Paris. On peut le consommer crû, cuit ou bien encore séché.
Il est préférable de consommer le rosé des prés lorsque les individus sont jeunes et fermes, et donc lorsque leurs lamelles sont encore rose.
Les spores
La sporée d’Agaricus campestris est brune. Ses spores sont lisses et d’une taille de 12 x 6 µm.
Quand chercher le rosé des prés ?
Agaricus campestris pousse de la fin de l’été jusqu’à la fin de l’automne. Les cueillettes les plus importantes ont lieu en Septembre et Octobre.
La croissance du rosé des prés est rapide. En une nuit, les champignons peuvent se former. Pour les voir apparaitre, il faut une averse d’au moins 15 à 20 mm, puis l’atmosphère doit se réchauffer à au moins 12°C pour voir les délicieux sporophores apparaitre 4 à 5 jours après, avec un maintien humide du temps bien évidemment.
Où trouver le rosé des prés ?
Ce champignon est présent partout dans le monde. On le retrouve en Europe, en Asie en Afrique du Nord et en Amérique du Nord. En France il est commun et facile à trouver en suivant quelques indications simples:
Les champignons indicateurs du biotopes de Agaricus campestris
Agaricus campestris est un champignon décomposeur secondaire, c’est à dire qu’il se nourrit de matière organique déjà en partie décomposée. On retrouve plusieurs champignons dans les mêmes lieux:
Les lieux pour trouver facilement Agaricus campestris
Le rosé des prés pousse en cercle de sorcière ou bien en troupes de 4 à 5 individus dans les prairies ou les bords de chemin riches en matières organiques. La présence de troupeaux de vaches ou encore de chevaux à proximité est un bon indice pour trouver un lieu propice. En effet les excréments des animaux sont des sources de nutriments, riches en azote qu’apprécie le rosé des prés.
Au 19 ème siècle, la présence d’Agaricus campestris était bien plus importante qu’aujourd’hui. En effet, les modes de locomotion étaient principalement tractés par des animaux qui fertilisaient toutes les routes sur lesquelles ils passaient !
Ce champignon pousse également sur les pelouses fertiles, mais attention à ne pas consommer les champignons qui pourraient être en contact avec des produits chimiques tels que les pesticides ou herbicides.
On le trouve rarement en forêt étant donné qu’il y a une fertilisation moins azotée que celle que permet le bétail, en prairie.
Les champignons similaires au rosé des prés
Le rosé des prés est facile à identifier, mais il y a quelques champignons qui peuvent lui ressembler et être dangereux, voire mortel. Si vous n’êtes pas sûrs de l’identification que vous avez réalisé, demandez à un pharmacien ou à un mycologue expérimenté.
Voici les champignons toxiques similaires au rosé des prés les plus courants :
- L’amanite phalloïde ( Amanita phalloides ) : La couleur blanche de ce champignon peut effectivement être trompeuse. Mais les amanites, contrairement aux agarics, possèdent une volve, c’est un petit sac à la base du pied. Les lames du genre Amanita son également blanches, et non roses. Il est très toxique, voire mortel pour les personnes fragiles.
- L’agaric radicant ( Agaricus bresadolanus ) : Ce champignon se différencie du rosé des prés au niveau de son chapeau. Il possède des mèches brunes sur le dessus, contrairement au rosé qui a un chapeau blanc et lisse. Son pied est également radicant, c’est à dire qu’une partie est enfoncée profondément dans le sol à la manière d’une racine. Toxique.
- L’agaric jaunissant ( Agaricus xanthoderma ) : Comme son nom l’indique, ce champignon a le pied jaune, contrairement au rosé des près qui a le pied blanc. Et sa chair jaunit au frottement, ce qui n’est pas le cas non plus du rosé des prés. Son odeur est assez caractéristique, relativement iodée. Il est toxique est provoque maux de ventre et vomissement.
Peut-on cultiver le rosé des prés ?
Le rosé des prés est un champignon qui peut être théoriquement cultivé à la manière du champignon de Paris.
Seulement, il a une assez mauvaise conservation. C’est pour cela qu’il n’est pas cultivé de manière commerciale.
Si vous voulez cultiver le rosé des prés, il va falloir prélever une souche sauvage. Je vous conseille de cloner quelques pieds sur du carton pour générer du mycélium, puis vous pourrez ensemencer du compost mûr avec le mycélium sur carton.
Je n’ai pas encore testé la culture de ce champignon, mais à la manière de Agaricus bitorquis, je suis sûr qu’il est assez facilement cultivable.
Merci d’avoir lu cet article ! N’hésitez pas à laisser un commentaire ou à nous partager votre expérience avec le rosé des prés. 🙂
Merci pour cet article.
Mais votre orthographe est difficilement soutenable.
Merci de votre commentaire. Je suis désolé pour mon orthographe, j’y travaille à grandes suées !
Grand merci pour cette fiche tres détaillée des champignons des prés! Agaricus campestris! Ce la me rappel tant de souvenirs quand à l automne le week end avec nos jeunes enfants on partais en promenade et on ramassais des quantités de rosés des prairies ou plus loin des catalans dans les forêts d a côté ! Les rosés des prés cuisinés avec une sauce blanche de veau , cela été carrément sublime! inexplicable! des goûts aujourdhui quasi disparus inconnus des grand Chefs trés loin de nos jours des recherches et offres gustatives vraies hors concours et présentations qui doivent flatter le plaisirs des yeux , des médias et des Stars,avant celui des papilles! Merci encore à vous dans l attente de votre fiche « Catalans » Merci Thank you merci a Tous !
Merci de votre commentaire ! Vous pouvez trouver un article sur le lactaire délicieux ici : https://cultiver-les-champignons.com/lactaire-delicieux/
Bonjour, merci pour cet article détaillé et très intéressant ! Comme dit précédemment avec peu de délicatesse, vous faites beaucoup d’erreurs à l’écrit. D’ailleurs, la personne qui vous a critiquée n’est pas beaucoup plus douée que vous en français puisqu’elle confond grammaire et orthographe… Ce sont principalement des fautes d’accords que vous faites (en genre, en nombre, confusion participe passé et infinitif) donc de type grammaticale. Si vous le pouvez, faites vous relire avant de publier vos articles, les autres voient en général mieux que nous nos erreurs.
Ne vous découragez pas et bonne continuation !
Inna
Bonjour,
Merci beaucoup pour vos encouragements ! Je suis en train de mettre en place des solutions 🙂