Tout sur les substrats pour champignons

Le bois, la sciure, la paille, les déchets verts et agricoles, le marc de café..de très nombreux substrats existent pour cultiver les champignons ! De nombreux facteurs influencent les cultures, mais le choix du substrat est un élément essentiel à prendre en compte. Dans cet article nous aborderons d’abord les différentes utilisations de substrats dans la culture des champignons. Ensuite nous verrons les types de substrats, puis les facteurs qui influencent celui-ci, et pour finir, quelques exemples de substrats que vous pouvez utiliser!

Sommaire :

Ce qu’il faut savoir avant de choisir son substrat

Tout d’abord, les champignons sont aussi classés en plusieurs catégories. Chacune d’entre elle se nourrit différemment et donc a besoin d’un substrat adéquat.

Cliquez ici pour en savoir plus sur les différentes catégories de champignons !

Le choix du substrat devrait d’abord se faire en fonction de ce que vous pouvez trouver à proximité de chez vous. Pour des raisons de facilité et de coût de déplacement.

Ensuite, le ratio carbone/azote noté C/N d’un substrat pour les champignons est important à prendre en compte dans votre méthode de culture. Plus une matière a un C/N bas ( donc plus elle contient d’azote) plus le rendement potentiel est élevé et donc plus le risque de développer une contamination est également élevé. Plus une matière à un C/N élevé, moins elle aura des chance de subir des contaminations. Dans le cas d’une matière ayant un C/N bas, le temps de pasteurisation/ stérilisation doit être augmenté en conséquence.

Il faut aussi savoir que plus un substrat est tendre, plus le cycle de vie du champignon sera accéléré et plus la production sera courte. A contrario, plus un substrat est dense, plus les champignons seront longs à produire et plus étalés dans le temps.

« Les clefs du succès pour une culture de champignon réussie se fondent sur, les compétences du cultivateur, le choix de la bonne souche, l’obtention du bon substrat, dans les bonnes conditions environnementales »

Paul Stamets – Growing Gourmet and Medicinal Mushrooms

Les différentes utilisations des substrats pour la culture des champignons

Substrat pour l’isolement

Dans le cas de l’isolement d’une souche de champignon sauvage, ou bien de la sélection d’une bonne génétique qui se trouve dans votre culture. On utilise des milieux sous forme de gélose, généralement coulés dans des boîtes de pétri ou dans des tubes. Ils sont ensemencés à partir d’un morceau de champignon ou bien de seringue de spore. Ces substrats sont complexes à produire et demandent des connaissances techniques précises, nous ne les aborderons pas dans cet article.

Substrat pour colonisation

On utilise ces substrats pour augmenter le volume de mycélium disponible pour pouvoir ensemencer une plus grande quantité de matériel destiné à la fructification du champignon. Ils sont généralement cultivés sur des graines, allant des céréales aux graines pour oiseaux. On utilise des petites particules pour ensemencer le substrat de fructification, car de nombreux points d’ensemencement ( graines + mycélium) sont plus favorables à un développement rapide du mycélium. On peut également produire du mycélium dans un milieu liquide contenant simplement de l’eau et une source de glucose. La sciure avec sa petite granulométrie peut également faire un bon substrat de colonisation.

Les myciculteurs qui ont lu cet article ont aussi lu  Utiliser du conifère comme substrat pour la culture des champignons?

Substrat pour la fructification

C’est le substrat sur lequel le champignon va produire ses fruits et finir son cycle. Ils sont généralement plus volumineux que le substrat de fructification, car ils servent à produire. Les matières utilisées sont également plus riches en azote, avec un C/N élevé, l’azote est en effet favorable à un bon rendement de champignon. Lorsque vous créez un substrat de fructification si le C/N est supérieur à 30, le substrat devra être correctement stérilisé, sous peine de voir les contaminations exploser.

Les substrats brutes pour cultiver les champignons

Les substrats de bois adaptés pour cultiver des champignons

Les bûches

Voici une liste exhaustive des espèces d’arbres au bois tendre qui feraient de bons candidats :

  • Aulne
  • Bouleau
  • Charme
  • Châtaignés
  • Eucalyptus
  • Hêtre
  • Frêne
  • Mélèze
  • Orm
  • Saule
rondin bois cultiver champignon
Diverses essences de bois pour la culture des champignons

Sous nos latitudes occidentales on trouve également beaucoup de chênes, ils font aussi un bon substrat, comme tous les feuillus au bois dur, seulement, le temps d’incubation du champignon sera plus long.

Le Douglas en tant que conifère peut aussi servir de substrat. Attention toutefois à ne pas utiliser les arbres issus de la famille des Cèdres, ils contiennent des composés anti-pourritures qui rendent le processus de culture très lent.

Quand récolter les rondins de bois ?

Les rondins de bois peuvent globalement être récoltés et inoculés n’importe quand. Seulement si vous voulez augmenter la qualité de vos inoculations et de vos rendements, il y a quelques points à suivre.
Tout d’abord en hiver les arbres font des réserves de sucres dans leurs parties ligneuses (tronc). Les couper à ce moment donnera un substrat plus favorable en terme de nutrition pour les champignons.


Vous pouvez aussi regarder la lune. Au même titre que la lune a un effet sur les marées, elle a un effet sur la quantité d’eau, et donc sur la sève que contiennent les arbres. La période la plus favorable pour récolter son bois de culture est à l’apogée de la lune montante, moment ou elle est le plus haut dans le ciel, et en fin de période hivernale, lorsque les feuilles sont tombées.
Les rondins devrons être inoculés le plus tôt possible, mais il est préférable de laisser une période de 2 à 3 semaines de repos aux arbres, le temps que le système immunitaire de l’arbre ne soit plus fonctionnel.

Quelle taille de bûches utiliser?

Le diamètre peut être choisi entre 15 et 35cm de diamètre. Mais chaque espèce de champignon aura sa préférence. Par exemple les shiitakés préféreront des plus petits diamètres que les pleurotes. Pour la longueur du rondin, cela dépendra de la manière de le stocker et de le cultiver. Généralement, la longueur variera entre 1m20 et 50cm. Plus le volume total sera élevé, mieux l’humidité sera conservée, ce qui est essentiel pour la santé du futur mycélium. Une écorce du rondin permet également de conserver l’humidité et la santé de celui-ci.

Sciure de bois/ copeaux de bois

Attention aux bois sous forme de sciure que l’on peut récupérer dans les scieries, ainsi qu’aux copeaux de bois récupérés par les espaces verts. Non pas qu’ils soient impropres à la culture, mais les essences d’arbres peuvent être mélangées. Dans le cadre d’une culture commerciale, un planning de culture ne pourra pas être établi si la composition de la sciure varie d’un lot à l’autre car le temps de croissance des champignons variera aussi.

Les branches

Si vous disposez de branches d’arbres adaptées à la culture des champignons, les transformer en copeaux de bois à l’aide d’un broyeur est une bonne idée. N’oubliez pas que les mêmes critères ( moment de récolte, mélange d’espèce etc…) s’appliquent ici aussi aux branches comme substrat.

La paille de céréales

Ce substrat convient particulièrement bien à la culture des pleurotes. Les pailles qui offrent les meilleurs rendements sont le blé, le riz, le seigle et l’avoine. Le foin est aussi utilisable pour la culture des champignons. Mais la paille de blé reste la meilleure au vu du diamètre de sa tige, qui convient parfaitement à la morphologie du mycélium des pleurotes.
Pour l’utiliser, le mieux reste de la hacher en morceaux de 2 à 10cm de long. Cette matière a l’avantage d’avoir seulement besoin d’être pasteurisée pour accueillir une culture. Pour procéder, munissez-vous d’un récipient de qualité alimentaire, humidifiez-la durant 2 à 4 jours et pasteurisez-la durant 2 à 4h.
Avec 1m³ de paille humide on obtient environ 10 à 12 kg de champignons. Si vous cultivez directement sur une botte, assurez-vous que ses dimensions permettent un échange d’air suffisant au cœur du substrat.

Paille blé cultiver champignons
Paille de blé

Journaux, cartons, vieux livres

Ces matières à base de papier peuvent être de très bon substituts à la sciure si l’accès à une scierie vous est difficile. Faites cependant attention aux encres. Ils peuvent contenir des métaux lourds et les champignons les concentrent facilement dans leurs tissus. Il vaut mieux alors choisir des matières sans encres ou bien que ces derniers soient recyclables.

Les myciculteurs qui ont lu cet article ont aussi lu  Les 7 étapes de la culture de champignon

Les déchets agricoles comme substrats pour la culture de champignons

Le fumier et les fientes

Les fumiers de bovins, équins ou même caprins peuvent faire une très bonne matière première pour la culture de champignons. Le fumier se doit d’être bien composté pour être utilisé. Pour les champignons décomposeurs secondaires, comme les Champignons de Paris ( Agaricus), ce substrat est particulièrement adapté. Riche en azote il peut également servir de supplément à un substrat essentiellement carboné. Pour être utilisé, il doit être pasteurisé.

Épis et rafles de maïs

Leurs structures les rendent rapidement perméables aux mycéliums. Les rafles peuvent être broyées pour uniformiser le substrat. Des morceaux de 3 à 7 cm conviennent bien pour la culture. Il suffit de les humidifier, puis de les pasteuriser entre 2 et 4h. Toutefois si les grains sont toujours sur les rafles, une stérilisation serait une sécurité supplémentaire pour les futurs champignons.

différents maïs cultiver champignon
Diverses variétés d’épis de maïs

Le marc de café et les peaux de Bananes

Ces matières fonctionnent particulièrement bien pour les pleurotes, surtout la pleurote jaune, la pleurote rose, la pleurote pulmonaire et le Reishi (peut-être même d’autres polypores..). Ces souches de champignons y poussent bien, car elles sont issues des mêmes zones latitudinales que ces substrats. Une pasteurisation de 2h à 4h suffit pour utiliser ces matières.

Les coques de graines

Leurs tailles et leurs structures sont particulièrement adaptées pour retenir l’eau. Il suffit simplement d’humidifier, pasteuriser et inoculer pour s’en servir. Les coques de noix, de noisettes et de cacahuètes sont particulièrement riches en huile et en amidon, qui sont favorables à la croissance du mycélium. Si vous pouvez obtenir des coques de graines de coton, celles-ci sont particulièrement riches en azote et peuvent aussi servir de suppléments.

Les drêches et la pulpe de raisin

Les drêches sont les résidus du brassage de céréales pour la fabrication de bière et de whisky. Comme la pulpe de raisin issue de la production de vin, ces déchets agricoles font de très bon substrat pour les champignons, au vu de leurs C/N élevé, il peuvent également servir d’additif pour améliorer les substrats pauvres en azote.

Les cosses de soja

Les sous-produits du tofu, lait de soja ou même du tempeh peuvent être utilisés en substrat. La richesse de ce substrat lui permet d’être colonisé par de nombreuses espèces de champignons, des pleurotes au polypore en passant par les morilles..

De nombreux autres déchets de l’agriculture et de la forêt peuvent aussi être recyclés. La seule limite réside dans votre imagination de cultivateur..

Les suppléments de substrats pour cultiver des champignons

Les suppléments pour le substrat, riche en azote sont utilisés pour booster les rendements. Beaucoup proviennent de dérivés de céréales, comme la farine ou le son. La pulpe de raisin provenant des vignobles et le reste de malte provenant des brasseries sont tout à fait recyclables pour la supplémentation.

Quelques exemples de suppléments :

  • Farine de maïs
  • Son d’avoine, farine d’avoine
  • Pulpe de raisin
  • Son de riz
  • Son de sigle
  • Glands de chêne
  • Huile, Farine de soja
  • Drêche de malte
  • Huile végétale
  • Graine de blé,
  • Son de blé
  • Levure nutritive
  • Pain rassis

farine supplémentation champignon
Blé et farine de blé

Les graines peuvent également servir de substrat de colonisation pour augmenter vos volumes de mycélium. Attention cependant à bien stériliser ce substrat riche en azote qui est favorable au contaminant.

Les rendements augmentent, oui. Seulement, cet ajout à la matière première modifie l’équilibre des types d’organismes pouvant vivre dans le milieu substrat. Il n’y a plus de semi-sélectivité due à la faible quantité d’azote présente dans la matière brute. D’ailleurs en extérieur, il vaut mieux ne pas utiliser de supplément, il en naitrait une plus forte concurrence de bactéries, d’insectes, et autres organismes.

L’utilisation de supplémentation augmente naturellement la thermogenèse, le mycélium produit plus de chaleur lorsqu’il consomme cette nourriture. Au-delà de 38°C il peut être abimé, et cette température lève la dormance de certaines moisissures, inactives jusque-là. Il est encore plus préférable d’avoir une bonne hygiène et un flow de travail adapté dans ce cadre d’utilisation. Les temps de stérilisation doivent être augmentés passant de 2h à 4h ( pour 15 psi de pression) avec par exemple un mélange contenant 20% de farine de seigle.

Les températures peuvent quand même être régulées en espaçant les sacs entre eux, et en baissant la chaleur de la pièce dans laquelle ils se trouvent.

Les additifs de substrats pour cultiver les champignons

Les additifs n’ont pas de valeurs nutritionnel en tant que telles. Mais ils permettent d’optimiser la culture de champignon pour en améliorer le rendement.

Le sulfate de calcium

L’étude de Raaska (1990) montre qu’il stimule le réseau mycélien des cultures de Shiitakés en abaissant le pH du substrat durant un temps. Dans une étude celle de Leatham et Stahlman (1989) on voit que l’utilisation de sulfate de calcium, toujours sur une culture de Shiitakés, affecte la photosensibilité, la formation et le développement des fruits de manière positive. Il s’utilise aussi pour séparer plus facilement les graines d’un substrat de colonisation.

Les myciculteurs qui ont lu cet article ont aussi lu  Quelles sont les 6 sources de contamination?

La vermicule et la fibre de coco

Ces deux matières sont utilisées pour aérer le substrat, une meilleure oxygénation du mycélium sera plus favorable à son développement. La porosité de ces matières leurs permettent aussi de conserver une grande quantité d’eau, l’humidité peut alors être maintenue facilement. Ces substrats s’utilisent donc de préférence avec des matières compactes et/ou qui ont tendance à vite sécher. La vermicule peut également servir de terre de gobetage pour les espèces de couche comme les champignons de Paris.

Trois autres facteurs qui influent les substrats pour cultiver des champignons

Le pH 

Les champignons ont besoin de faire fonctionner leur système physiologique pour se nourrir, se reproduire, etc… C’est en ces points que le pH affecte leur santé. Les micro-organismes concurrents se développeront également plus ou moins en fonction de ce paramètre.

L’humidité

Lorsqu’une spore, ou du mycélium de champignon colonise un nouveau substrat, la quantité d’eau est déterminante. Trop d’eau entrainera un manque d’oxygène. Alors que trop peu d’eau entrainera une déshydratation du champignon.

La Composition structurale 

On peut parler de la granulométrie du substrat, c’est la mesure de la forme et de la dimension. La sciure aura une petite granulométrie, contrairement aux copeaux de bois qui en auront une plus forte. Si l’on considère un tas de bûche, la granulométrie sera encore plus grande..

L’importance de la structure du substrat

Pour bien composer son substrat de culture, il ne faudrait pas de matière trop fine, comme la sciure, pour pouvoir laisser passer suffisamment d’air. Un substrat trop grossier, comme les copeaux, va demander beaucoup d’énergie au mycélium. Il va devoir générer de longues chaines cellulaires pour faire le pont entre les éléments, éloignées de par leur rapport de taille. Un substrat grossier peut supporter du mycélium végétant, mais celui-ci ne parviendra pas à cumuler suffisamment d’énergie pour fructifier. 

Le substrat idéal?

Le substrat idéal est donc composé d’un mélange de petites particules, permettant aux mycéliums de se développer vaporeusement, et de grosses particules, qui, quand elles se seront rencontrées, lui permettront de devenir plus agressif en créant une structure rhizomorphique. La structure du substrat affecte la nature du réseau mycélium qui s’y établit.

foin substrat cultiver champignon
Botte de paille de blé

Un mélange de 50% de sciure et de 50% de copeaux de bois est une bonne base. Avec ces deux composants , le mycélium aura ce qu’il faut pour fructifier correctement. En matière d’énergie, on peut faire une métaphore avec le feu. De la sciure jetée aux flammes brulera très rapidement. Alors que des copeaux de bois, dureront davantage en se transformant en braise chaude.

Exemple de substrats pour cultiver les champignons  

Substrat simple:

Pour la colonisation, on peut utiliser un mélange de 100% de graines de blé ou même de maïs. J’utilise également un mélange de 100% de sciure car elle se disperse facilement pour ensemencer le substrat de fructification. On peut aussi utiliser un substrat constitué de 100% de paille, comme une botte de paille.

Substrat plus complexe:

Pour la colonisation, rester sur des substrats simples est suffisant. Mais pour la fructification si on veut augmenter vos rendements, l’utilisation de matière plus azotée est favorable. Le mieux reste d’augmenter progressivement les parts plus azotées, car vous devrez aussi adapter progressivement le temps de pasteurisation ou de stérilisation.

Un exemple de substrat de fructification pour les pleurotes:

Je parle ici en terme de poids sec.

  • 49% de sciure de bois de chêne ( matière fine pour la colonisation rapide)
  • 30% de copeaux de bois ( matière plus dense pour la fructification)
  • 20% de riz brun ( apport d’azote pour )
  • 1% de sulfate de calcium ( stimule le réseau mycélium)

Ce qu’il faut retenir des substrats pour champignons

Pour récapituler cet article des substrats pour cultiver les champignons, connaissez d’abord la nutrition de base de vos champignons. Vous pouvez utiliser des substrats bruts et autres déchets agricoles comme base. Veillez à l’équilibre en grosses et petites particules. A cela vous pouvez leurs ajouter des suppléments et additifs si vous voulez optimiser et améliorer vos rendements. Mais il faudra penser au temps de stérilisation/ pasteurisation dans ce cas la, vu que le C/N aura augmenté. Le mélange doit être équilibré en petites et grosses particules et les paramètres de pH et d’humidité devront être pris en compte!

Et vous? dites moi en commentaire quels substrats vous utilisez pour faire pousser vos champignons ! 🙂

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35 réponses sur “Tout sur les substrats pour champignons”

  1. Très belle article .moi c’est Guy je réside au Bénin en Afrique de l’ouest j’utilise très souvent un melange de sciure et de copeaux cela me donne un très bon rendement mais le seul difficulté c’est le temp de pasterisation qui va jusqu’à 8h
    Encore une fois merci

    1. Merci pour votre commentaire Guy !
      Ça me parait long 8h de pasteurisation pour un mélange ligneux ! Vous devez avoir un conteneur de pasteurisation de gros volume !

    2. Bonjour svp entre les rafles de maïs et sciure ou copeau de bois quel substrat a plus de rendement ?

      1. Pour le même volume de substrat, la sciure de bois est plus dense, donc théoriquement je dirais qu’elle a le meilleur rendement.
        Après les rafles de maïs devraient être colonisaient plus rapidement au vue de leurs structures physiques. Et donc fructifieront plus rapidement, mais avec moins de rendement que la sciure de bois.

        1. Merci pour l’information ,
          Je suis à mes débuts dans le Myciculture au Cameroun.

  2. Michel Ouaknine dit :

    Lorsque je choisus ce lien:
    « 1)Ce qu’il faut savoir avant de choisir son substrat »,
    Je recois une page WordPress qui me demande mon identifiant et mon mot de passe !

  3. Vraiment merci pour ce document. Sauf que moi je suis confronté à un grand problème je suis au Cameroun et bien que je respecte tous les conditions de production dû pleurotes j’ai toujours un pourcentage de contamination trop élevé

    1. Quel substrat utilisez-vous pour vos pleurotes ? Peut-être que la contaminations peut être réduite en ayant un regard plus critique sur les conditions de propreté de la production ! Courage pour vos champignons !

  4. merci pour tout ce que vous mettez en ligne. je risque fort de cumuler toutes les erreurs du débutant car j’ai fait ma commande de mycelium avant de vous avoir découvert. Je me suis trouvée en possession simultanée de chutes de laine de bois (sert à l’isolation de combles), de BRF et de rondins. Alors j’ai commencé mes substrats en faisant des mélanges..en ajoutant du marc ou du thé….l’ensemencement est fait, j’en suis à la phase d’incubation et j’ai tout noté…

    1. Restez précise dans votre démarche, je suis sûr que vous allez avoir des résultats ! 🙂

  5. Bonjour et merci pour le site, une mine d’info !

    Concernant la sciure, on me dit qu’à moins d’en trouver de la très fraîche, la pasteurisation n’est pas suffisante et qu’il faut la stériliser. Qu’en penses-tu ?

    J’ai la possibilité de récupérer de la sciure de chêne mais je n’ai pas de quoi stériliser chez moi…

    Merci et bonne journée
    Ronan

  6. Bonjour,

    Je pensais avoir laissé un commentaire mais apparemment ça n’a pas marché (ou alors il est en attente de modération, si c’est le cas désolé pour le doublon !).
    Merci pour votre site et votre chaîne Youtube, c’est vraiment une mine d’infos et une référence pour moi, myciculteur en herbe !

    J’ai la possibilité de récupérer des sacs de sciure / copeaux de chêne d’une menuiserie de ma ville. Ma question : doit-on nécessairement stériliser la sciure en provenance d’une menuiserie, donc du bois qui a déjà « vécu » depuis la coupe et a potentiellement accumulé beaucoup de contaminants ? Ou est-ce qu’une pasteurisation peut suffire (thermique ou à la chaux) ? Je lis un peu tout et son contraire à ce sujet.

    Merci !
    Ronan

    1. Bonjour Ronan,

      Merci de votre message et excusez moi de ne pas avoir pu vous répondre rapidement 🙂

      Une pasteurisation peut suffire pour de la sciure. C’est un substrat semi-sélectif qui permet seulement à certains organismes, dont les champignons que nous pouvons cultiver de s’y développer. Essayer de cette manière pour commencer. Si vous échouer testez le pH de la sciure (mélange eau + sciure 24h) avec une bandelette de pH, si il est inférieur à 5, la contamination provient probablement de la sciure ( pH acide à cause des bactéries) , et il faudra revoir le traitement de ce substrat..

      Bonne culture 🙂

  7. CHISHWEKA LUBALA Gustave dit :

    Je suis Gustave Cishweka de la RDC. C’est un article magnifique, il m’a été très intéressant. Je me sens comme un ouvrier de la dernière heure qui mérita le même salaire que les ouvriers qui ont commencé aux premières heures. C’est maintenant que j’adhère à la culture des champignons et c’est avec plaisir que je vous demande de continuer à vous occuper de nous autres débutant ou entrant dans ce domaine. Quel est le rendement si on a deux paramètres: semence (mycélium) et substrat???
    Que Dieu vous inspire encore beaucoup de choses dans ce domaine.

    1. Bonjour !
      Merci pour votre commentaire. Alors pour ce qui concerne le rendement, plus vous avez mettre de mycélium sur grain, plus le rendement sera important. Pour le substrat, plus le substrat sera azoté ( vert si l’on peut dire) plus il y aura de nutriment facilement assimilable par les champignons, et plus le rendement sera important également. Si vous voulez en savoir plus je vous conseil de lire cet article : https://cultiver-les-champignons.com/efficacite-biologique-rendement-champignons/

      Bonne culture à vous

  8. Bonjour, et merci pour cet article ! Est-ce que vous sauriez où se procurer des cosses ou coques de soja en France ? Pas si facile à trouver sur le net. Il y a les tourteaux de soja, utilisés en agricole, mais ce n’est pas la même chose. En plus, il faudrait le trouver en bio et français pour éviter les OGMs… bref, ça a l’air d’être un bon supplément à la sciure de bois dur, mais pas si facile à dénicher pour le myciculteur !

    1. Bonjour,

      Je n’utilise pas ce substrat personnellement, donc je n’ai pas de conseils pour un éventuel achat !

  9. Bonjour Andréas,
    Où peut-on trouver du sulfate de calcium ?.
    Quel matériel conseilles-tu pour de la stérilisation à la vapeur (pour stériliser des céréales type blé ou seigle car la pasteurisation n’est pas suffisante je pense ?
    Merci

  10. Theophile dit :

    Bonjour Andréas,
    Je veux utiliser les épulchures de manioc , mais je n’ai pas encore réussi la technicité. J’ai besoin d’dide @ Andréas

    1. Bonjour,
      Je vous avoue que je n’ai jamais travailler avec ce type de substrat. J’en prends note pour l’étudier pour un futur article.

  11. Bonjour,
    Je peux recuperer un melange de sciure/copeau de chene mais sur arbre venant d’etre coupé (en vert) , les tanins du chene ne risque il pas de gener le devellopement d’un mycelium de pleurotes ?

    cdlt

    1. Bonjour Francky,

      Cela devrait aller sous forme de sciure, par contre l’humidification sera moins « facile » avec une sciure fraiche plutôt qu’avec une sciure sèche.

  12. Alban du Gabon dit :

    Bonjour 🤝 monsieur…
    Vraiment très réconfortant, c’est toujours jouissant de voire des choses poussé….
    Merci beaucoup !

    J’aimerais me procurer du mycelium sur grains, mais en France…
    Moi, étant résident au Gabon 🇬🇦, c’est plus facile de recevoir des colis de la France ayant des compatriotes sur place…

    Si vous avez un fournisseur depuis là France ça me réjouira énormément

    1. Bonjour Alban,
      Vous pouvez essayer de commander votre mycélium sur breizh-bell.bzh

      Bien à vous

  13. Denise Luva dit :

    Bonsoir cher chercheur, vraiment j’ai bien suivi le différent type de substrat. Alors que dit il par apport au tourteau de coton?

    1. Bonjour Denise,

      Je vous avoue que je n’ai jamais utiliser le tourteau de coton. C’est une matière qui devrait fonctionner pour la culture des champignons. Je vous conseil de la stériliser plutôt que de la pasteuriser.
      Bien à vous.

  14. Gilles BILLARD dit :

    Bonsoir a tous,
    Après une culture réussie de pleurotes sur rondins de marronnier d’Inde, j’aimerais savoir si quelqu’un a tenté d’employer des rondins d’érable.
    Après avoir fortement élagué les marronniers l’an passé, cette année, c’est au tour des érables et donc… je me pose la question car le bois n’est pas du tout de même consistance et c’est le bois que j’ai de disponible en ce moment.

  15. Bonjour, je me mets à la culture de la pleurote avec dreche de bière/l’arc de café/pellet de paille! La question est, vu que le marc de café et la dreche de bière sont déjà pasteurisés quand je les récupère, est ce que je peux pasteuriser juste les pellets de paille et ensuite mélanger le tout et incorporer le mycélium? Ou alors je remet tt en marmite avec un eau a 80 puis je laisse reposer la nuit et j’incorpore le mycélium le lendemain? Merci de votre réponse
    Alizée

    1. Bonjour Alizée,
      C’est tous à fait possible. Tester cette option pour commencer, si cela fonctionne mal, n’éhsitez pas à passer la drêche en pasteurisation à l’eau chaude (l’eau rincera également les sucres résiduels qui y sont présent). Cependant, le laissez pas des matières aussi azoté trempé dans l’eau sans chaleur !

  16. Bonjour Andreas et merci pour tes articles! Je te suis également sur Youtube! Mon problème est le suivant : je suis au Cameroun et j’utilise habituellement des rafles de maïs comme substrat de fructification. Seulement une fois passé la période de janvier ou on peut facilement s’approvisionner en rafles saines, plus moyen de produire. En attendant la prochaine saison, puis je économique utiliser le son de blé comme substrat de fructification pour le pleurote en huître ? Sachant qu’un sac de 40kg de son de blé ici coûte 4500 FCFA soit un peu moins de 7 € et le kg de champignon est vendu à 2500 FCFA soit un peu moins de 4 € !
    Merci d’avance

    1. Bonjour,

      Merci beaucoup pour votre message et votre vision de la myciculture au Cameroun. Vous allez pouvoir faire pousser des champignons avec du son de blé, mais le problème va être la contamination, c’est un type de substrat qu’il faut absolument stériliser. Donc ce n’est pas idéale.

      Il vous faudrait une matière plus ligneuse, paille ou balle de céréale/de riz, tiges de manioc, coque de graine, de coton.. etc

      1. Merci pour la suggestion. À côté il y a de la sciure facilement accessible mais j’avoue que les essais que j’ai fait jusqu’ici ne sont pas concluant ! J’ai toujours des températures assez haute dans mes sacs après le mariage ce qui fini par abîmer mon mycelium!
        Question: la pasteurisation à froid à aide de la chaud ou des cendres peut-elle être efficace pour ce substrat que j’enrichis avec 20% de son de blé ?!

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